vendredi 1 novembre 2013

L'avis sur le film : Gravity

   Ce vendredi 25 au soir,  je l’attendais avec impatience. Il marquait le début des vacances. Mais surtout, c’était la découverte de Gravity,  qui a tellement fait parler de lui que je ne pouvais pas attendre un jour de plus. Il fallait que je le voie, voir ce que j’avais raté jusque là. Pendant et après, c’était évident : c’est un chef-d’œuvre.

 
 
 
 Un élément qui m’a énormément plu est que Gravity n’est  qu’1h30 dans la vie du docteur Ryan Stone. Il n’y a pas de sauts dans le temps, tout se déroule continuellement. Et pourtant c’est une leçon de vie. C’est une femme abattue par la vie qui décide de lutter pour vivre. Ou plutôt de renaître. Ryan peut soit mourir, soit naître, son aventure dans l’espace la mène à l’un ou à l’autre. Sandra Bullock a parfaitement interprété ce rôle tragique, genre où l'on n'a pas l'habitude de la voir.

Il faut se le dire, le scénario n’est pas bien compliqué, certaines personnes de ma famille s’attendaient à plus, mais il me suffit. Il m'a suffit à vivre une expérience singulière. J'ai tendance à apporter beaucoup d'importance au scénario mais dans ce cas, il y a quelque chose de spécial qui va au-delà de la question du scénario. C'est l'ensemble qui est bluffant. C’est ainsi que m’a semblé ce film : réaliste et pourtant magique, minimaliste et pourtant grandiose. Gravity, c’est la vérité, il n’y a pas de mensonges. Alfonso Cuaron ne trompe pas le spectateur, il ne le prend pas pour un ignorant. J’ai trouvé ce film frais. Entre autres parce que, contrairement à ces derniers temps c’est un film sur l’espace, mais pas une science-fiction.

Bien sûr, les effets spéciaux et la musique ne m’ont pas laissé indifférent. Pour vous dire, la bande-annonce m’avait déjà comblé de ce côté-là. On en prend plein la figure, littéralement (merci la 3D). On entend la musique qui commence à prendre de l’ampleur,  des déchets spatiaux filent à une vitesse impressionnante. De plus en plus défilent. La musique arrive à son climax et là tout explose. Les engins en gravitation font des feux d’artifices autour de Sandra Bullock en panique. La musique vrille… Et le rythme cardiaque s’accélère à coup sûr. C’est vraiment bien fait. Les silences et les bruits assourdissants s’alternent de la même manière que le vide et les explosions. C’est du grand divertissement.

Je pense vous l’avoir déjà déclaré : j’apprécie beaucoup les symboles et les métaphores. Gravity est un film plein de métaphores. Le réalisateur l’avait, à l’origine, pensé comme une œuvre métaphorique et ça se sent. Et ca me plaît ! C’est ce qui fait la subtilité du film et ce qui invite à la réflexion. On pense à la scène dite du « ouaf ouaf » qui a fait rire timidement certains mais m’a  presque fait pleuré. Je l’ai compris comme le cri du loup solitaire séparé de sa meute qu’est le professeur Stone. Chacun la perçoit comme il le veut. Je pense d’autant plus à la fin du film. (Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas spoiler Gravity !) Cette fin est magnifiquement bien tournée et mise en scène. C’est tellement beau et authentique. Tout est là. C’est l’une des plus belles fins de films que j’ai vu. Si ce n’est la plus belle. C’est du cinéma, ca !

En résumé, Gravity est un film qu’il ne faut absolument pas rater. La presse vous l’avait sûrement déjà communiqué. On entre dans le film jusqu’à ce qu’il se termine, mais on n’en sort pas réellement. Si vous rêvez d’aller dans l’espace, allez voir ce film immersif et en 3D bien sûr. Gravity est un parfait équilibre entre réalisme, réflexion et divertissement. Ave Alfonso Cuaron. Pour vous persuader davantage, je compte retourner le voir bientôt et je pense ne jamais m’en lasser. Voici la bande-annonce, quelques minutes qui vont vous couper le souffle. ;)
 
 
 

NB : Si quelques-uns d’entre vous l’ont vu aussi, j’attends vos avis ! Laisser des commentaires, impérativement. Si quelques-uns d’entre vous ne l’ont pas encore vu, courrez !

                                                                                                                             Mathias

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