mardi 1 juillet 2014

Nouveau dessin inspiré de The Grand Budapest Hotel


Voici un nouveau dessin inspiré du dernier film de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel. Il représente deux de ses personnages principaux : Zero, à gauche interprété par Tony Revolori et Agatha, à droite interprétée par Saoirse Ronan.


 
J'avais été voir ce film lorsqu'il était en salles mais je n'avais pas publié mon avis. En deux mots : la mise en scène est audacieuse et l'histoire complètement loufoque. Je vous le conseille vivement ; d'autant plus que The Grand Budapest Hotel est régulièrement nommé parmi les meilleurs films de l'année.

                                                                                                                                                                 Mathias

samedi 3 mai 2014

Avis sur des films en vrac : Divergente et Noé

   Les vacances de Pâques ont été l'occasion de retrouver les salles obscures. A quelques jours d'intervalles, je suis donc allé voir deux nouveautés qui ont beaucoup fait parlé d'elles. Il s'agit de Divergente, la première adaptation au cinéma d'une trilogie de romans de dystopie et Noé, également une adaptation, celle du fameux récit biblique l'Arche de Noé. Voici ce que j'en ai pensé :


 

Constamment comparé à Hunger Games, je commençais à croire en effet que Divergente était, comme le disait la presse, une version affaiblie de cette saga dystopique. Autrement dit, il y avait de nombreuses raisons pour que cette franchise naissante s’avérerait être décevante. J’ai pris connaissance des topos pré-sortie ainsi que visionné la bande-annonce. Et je commençais à comprendre ce qui se disait de ce film : l’ambiance futuriste n’était pas sans rappeler Hunger Games et le pitch semblait plus faible que ce dernier. Je jugeais l’affolement généré par une fille dite « divergente », c’est-à-dire qui ne correspondait à aucune faction de cette société, très surestimé ce qui augmentait mon scepticisme. Mais, en tant que grand fan de Hunger Games, j’ai décidé de dépasser les préjugés. Et quelle bonne initiative ! Certes, la comparaison avec la série créée par Suzanne Collins n’est pas anodine mais le film ne se résume absolument pas à ça.
 
On découvre un nouvel univers  post-apocalyptique mis en scène avec beaucoup de goût et de précision autant dans les décors - qui associent ruine et architecture futuriste – que dans les costumes – l’ingéniosité remarquable du design des vêtements spécifiques à chaque faction. On s’attache très rapidement aux personnages de par leur écriture et de par l’interprétation des jeunes acteurs. Shailene Woodley, que j’avais déjà capté dans The Descendants, réussit haut la main son passage des films indépendants à la reconnaissance massive avec son personnage de Tris Prior. Elle et Jennifer Lawrence, malheureusement vivement mises en compétition, représentent une nouvelle génération de jeunes actrices surdouées (et on a la chance qu’elles se révèlent dans nos saga préférées).

Ce qui est surtout appréciable dans Divergente est le dynamisme, le rythme soutenu qu’impose le récit. Cette sensation de dynamisme est sûrement due au mode de vie des Audacieux, faction que choisit Tris, qui courent, sautent, se battent, se défient,… Le spectateur est vraiment emporté par le rythme survolté de cette faction. Si bien qu’en sortant de la projection, on a comme une envie de se mettre au karaté. L’histoire dépasse le préjugé que j’avais après avoir visionné la bande-annonce. On comprend davantage -à défaut de complètement- ce que représente la particularité d’être divergente surtout lorsque l’on découvre les tourments qui agitent cette société à priori basée sur l’équilibre et la paix. La bande-annonce ne laisse en aucun moment dévoiler la deuxième intrigue- majeure- du film. La déception que je m’étais conditionné à éprouver a laissé place à la surprise. Toutefois, cette intrigue politique nous explose au visage un peu rapidement sans nous paraître ni naturelle ni, finalement, prévisible. C'est pourquoi, au moment où j'écris ceci, je reste quelque peu sceptique. Je m'attends à ce que les films suivants fassent disparaître ce scepticisme. Le film s’achève en plein dans l’intrigue en laissant ainsi un suspense pour la suite. On a alors envie d’en voir plus tout en souhaitant le revoir à l’instant même ! C’est adictif ! Divergente mérite le phénomène qu'il engendre autant qu'Hunger Games ; leur comparaison n'est aucunement anodine : il s'agit d'adaptations cinématographiques de romans de dystopie très honorables ! Espérons que Divergente va, comme Hunger Games a su le faire avec L'Embrasement, augmenter en force et en qualité au cours de ses 3 suites.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Noé allie blockbuster et film d’auteur personnel, étant ainsi comparable à Gravity d’Alfonso Cuaron. Je craignais que le côté blockbuster enlève toute l’âme du récit biblique en en diminuant ainsi tout le sens. Et pourtant, on ressent dans la réalisation de Darren Aronofsky  une réelle sensibilité artistique  qui produit une atmosphère très particulière. On ressent ce sens artistique et cette volonté d’adapter l’œuvre d’un point de vue personnel notamment dans la représentation des anges déchus qui paraissent à première vue mal réalisés numériquement mais qui, d’après moi, dégagent finalement quelque chose de plus fort que s’ils étaient plus léchés. Il s’agit d’une vision authentique et audacieuse du réalisateur qui fait découvrir ou redécouvrir le récit initial avec beaucoup d’ingéniosité et de charme. L’aspect blockbuster est intelligemment dosé et sert à produire des images fortes et impressionnantes d’apocalypse permettant de comprendre le danger dans lequel vivent les protagonistes.

On s’attache très aisément  aux différents personnages de par leur réalisme, leur complexité, finalement : leur humanité. Chacun d’eux semble avoir raison, si bien que tout manichéisme est exclu. Le récit repose sur ces personnages géniaux qui ouvrent sur une réflexion entre créationnisme et humanisme. Les acteurs livrent des performances excellentes avec un coup de cœur pour Emma Watson qui se libère du personnage d’Hermione Granger d’Harry Potter et se révèle comme étant une actrice vraiment très prometteuse. Je ne connaissais pas l’intrigue du récit biblique et j’ai découvert cette histoire qui m’a passionné tout au long du film. Il me tarde de me replonger dans cette épopée forte, mélancolique et intemporelle. Je recommande !


 Mathias




jeudi 6 mars 2014

Palmarés des Oscars 2014


   Dans la nuit de dimanche à lundi a eu lieu la 86ème cérémonie des Oscars au Dolby Theater de Los Angeles. L'occasion pour moi de faire une nouvelle nuit blanche au nom du cinéma ! J'avais aussi suivi la cérémonie en direct l'année dernière et depuis je ne conçois pas de passer à côté de cette soirée. Encore une fois, ça a été formidable. Voici un petit récapitulatif des récompenses attribuées aux films nommés dans la catégorie "Meilleur film":
 

6 Nominations et aucun Oscar
Meilleur film
Meilleur acteur dans un second rôle
Meilleur scénario adapté
Meilleur montage
Meilleur montage son
Meilleur mixage






5 Nominations et 1 Oscar

Meilleur film
Meilleur scénario original
Meilleure chanson originale
Meilleure musique
Meilleurs décors






10 Nominations et 7 Oscars

Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleure actrice
Meilleure photo
Meilleurs décors
Meilleurs effets visuels
Meilleure musique
Meilleur montage
Meilleur montage son
Meilleur son




5 Nominations et aucun Oscar

Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleur acteur
Meilleur acteur dans un second rôle
Meilleur scénario adapté








4 Nominations et aucun Oscar

Meilleur film
Meilleur actrice
Meilleur scénario adapté
Meilleure musique







6 Nominations et aucun Oscar

Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleur acteur
Meilleure actrice dans un second rôle
Meilleur scénario original
Meilleure photo





10 Nominations et aucun Oscar

Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleur acteur
Meilleure actrice
Meilleur acteur dans un second rôle
Meilleure actrice dans un second rôle
Meilleur scénario original
Meilleur montage
Meilleurs costumes
Meilleurs décors



6 Nominations et 3 Oscars

Meilleur film
Meilleur acteur
Meilleur acteur dans un second rôle
Meilleur scénario original
Meilleur montage
Meilleur maquillage et coiffure





9 Nominations et 3 Oscars

Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleur acteur
Meilleur acteur dans un second rôle
Meilleure actrice dans un second rôle
Meilleur scénario adapté
Meilleur montage
Meilleurs décors
Meilleurs costumes


                                                                                                                                                     Mathias

dimanche 2 mars 2014

Avis sur des films en vrac : American Bluff et Le loup de Wall Street

   Ce soir, les Oscars ! Je serais devant mon écran de télé en direct de Los Angeles pour suivre la cérémonie que je ne raterais sous aucun prétexte ! C'est LE soir du cinéma. A l'occasion de cette nuit blanche en perspective, voici deux avis de films participant à la course aux Oscars que j'ai vu il y a plusieurs semaines. Il s'agit d'American Bluff et Le loup de Wall Street.



 
 
Christian Bale, Amy Adams, Bradley Cooper, Jennifer Lawrence (!), … que d’acteurs connus et reconnus qui livrent des performances complètement hallucinantes qui portent le film de bout en bout. C’est un exemple suprême de cinéma d’acteur. Et c’est principalement ce qui m’a passionné dans ce film ;  les personnages sont authentiques, explosifs, sur le fil et parfaitement interprétés (avec des mentions spéciales pour les rôles féminins, surtout Amy Adams). Ca a été carrément jouissif de voir ces comédiens jouer sans complexe scène après scène : un réel spectacle ! La mise en scène, avec les décors, les costumes, la musique et les ambiances, est sublime. La réalisation subtile et originale de David O. Russel donne des scènes d’anthologie même si question scénario, ca se complique… sérieusement ! Entre arnaque liée à l’argent, arnaque politique, arnaqueur arnaqué, arnaqué arnaqueur, tromperie amoureuse, fausse tromperie amoureuse, il est bien difficile de ressortir de la séance en ayant tout ingurgité. Pour ma part, je me suis contenté d’apprécier les talents d’acteurs et la qualité d’écriture des personnages. Je pense en effet que l’arnaque n’était pas ce qui intéressait le plus le réalisateur, c’était plutôt un prétexte pour mettre en scène une galerie de personnages passionnants et à l’origine de scènes très très drôles. Je recommande !
 
 

 Alors là, attention génie ! Scorsese et Di Caprio forment vraiment un duo de choc et livrent une bombe, une réussite totale, on peut dire sans hésiter : un chef-d’œuvre. 3 heures, c’est énorme, sur le papier il y avait de quoi endormir ma mère et pourtant, pas un coup de mou ! Il y a constamment de quoi attiser notre curiosité. Et je ne parle pas seulement des très nombreuses scènes trash (très trash). Cela choque au départ, et même si Scorsese ne cesse de nous en servir jusqu’à la fin du film, la qualité générale du film surpasse ces images extrêmement décomplexées. L’histoire est passionnante et hyper dynamique. Les personnages sont à la fois attachants, détestables et hilarants. On compte un bon nombre de scènes déjà cultissimes à mes yeux. Leonardo Di Caprio est un choix qui dépasse la perfection, bien évidemment ! Les rôles secondaires sont également très charismatiques. Le loup de Wall Street est ahurissant, hilarant, passionnant, percutant, incroyable… Le génie de ce film est tel que je pense ne jamais m’en lasser.
 
                                                                                                                                          Mathias

mardi 28 janvier 2014

L'avis sur le film : 12 years a slave

  Mercredi dernier est sorti un nouveau film faisant partie de la course aux Oscars. Depuis un an ou deux, j'attache beaucoup d'importance à ce palmarès qui met en lumière les meilleurs films de l'année, de quoi se faire une bonne culture cinématographique. Quoi de mieux à faire un samedi soir ? C'était tout décidé, le Kinepolis m'attendait : ce sera 12 years a slave ! Voilà ce que j'en ai pensé :


 

 Steeve McQueen réalise un film sur l’esclavage pur et dur. A défaut d’autres films récents où l’esclavagisme sert de décor à l’histoire, c’est ici l’histoire en elle-même. McQueen met très bien en scène cette période de l’Histoire avec, bien sûr, des décors et des costumes très réalistes, et surtout avec des scènes atroces et parfois insoutenables. Il fixe de sa caméra les violences faites aux corps, les visages éprouvés. On ne quitte pas Solomon Northup d’une semelle, de son état d’homme libre à celui d’esclave. Dit comme ça, l’histoire semble être inversée, n’est-ce pas ? C’est peut-être  ce qu’il y a de si tragique dans ce récit. Le personnage passe 12 ans en tant qu’esclave à la merci d’exploitants plus ou moins sévères mais j’ai trouvé que l’on ne se rend pas compte de cette longue durée. Il n’y a pas d’indices montrant le temps qui passe, ces 12 années qui défilent. En arrivant à la fin du film, c’est quelque chose qui m’a sauté aux yeux.
 
Les acteurs de 12 years a slave sont tous géniaux. Bien évidemment, il y a des grands noms du cinéma, notamment Michael Fassbender, que l’on a littéralement envie de massacrer, mais aussi d’autres comédiens moins connus qui dépassent leurs aînés. Chiwetel Ejiofor, il est très fort ! Il arrive parfaitement à retranscrire tout le sens de son personnage, Solomon Northup, au fil des scènes. Solomon passe par plusieurs étapes lors de sa captivité, des étapes que Chiwetel nous fait bien comprendre  par des émotions très précises. J’ai surtout flashé sur l’interprète de Patsey, Lupita N’yongo, c’est d’après moi  la meilleure performance du film. On y croit complètement et on ressent vraiment sa souffrance. C’est aussi, d’après moi, le personnage du film qui inspire le plus de tristesse et de compassion.
En bref, 12 years a slave est ce qu’on peut appeler un « beau film » avec des acteurs au taquet qui interprètent des personnages authentiques, un bon rythme, des scènes fortes et ingénieusement tournées permettant d’en extraire tout le potentiel. L’émotion suscitée par le thème est au rendez-vous sans être exagérée. J’ai aimé ce film sans pour autant avoir une envie particulière de le revoir sur-le-champ, ce qu’il m’arrive parfois en sortant de la salle. Peut-être manque-t-il un petit quelque chose. Mais ce n’est pas ce « petit quelque chose » qui va enlever toute la beauté et la force de ce film ou même qui va m’empêcher de vous le conseiller. Voici pour finir la bande-annonce de 12 years a slave, puisse-t-elle trouver des amateurs !
 
 
NB : Comme toujours, n'hésitez pas à  commenter mon avis sur ce film, qui a tout de même remporté le Golden Globe de Meilleur drame !
                                                                                                                                                                Mathias

dimanche 26 janvier 2014

L'avis sur le film : Hunger Games - l'Embrasement

    C’était probablement le film de 2013 que j’attendais le plus impatiemment. Après avoir vu le premier film je me suis immédiatement lancé dans la lecture des romans. Le 1 puis le 2, que j’ai lu pendant les grandes vacances il y a deux ans, période à laquelle la production débutait. Je tournais les pages au rythme des révélations sur le casting. J’ai été surpris par la tournure de l’histoire et scotché par tous les évènements percutants de ce deuxième tome. Tout est plus complexe, plus grand. Bien évidemment, après avoir finit les derniers chapitres - qui sont, soit dit en passant, incroyables – il ne restait plus qu’à attendre novembre 2013.  La promotion du film a su faire patienter les fans. Mais pas jusqu’au 27 novembre ;  pour ma part, jusqu’à l’avant-première parisienne, moment où je découvrais l’adaptation. Voici mon avis, que j’essaie objectif.



 
 
Franchement, le film est une tuerie, une bombe. C’est un film réussit et une très bonne adaptation. Le film est d’abord complètement fidèle au roman, à un point que j’en ai été surpris. Surpris par le nombre événements du roman qui ont été retranscrits à l’écran, tout est là ou presque. Les scénaristes ont vraiment fait du bon boulot en parvenant à conserver un maximum d’éléments du livre tout en écrivant un film avec un bon rythme et une trame scénaristique cohérente. Ce qui est remarquable dans la saga, qui reste une science-fiction, c’est que l’action et l’émotion se confondent : l’un engendre l’autre et vice versa. L’action sert directement à l’ampleur émotionnelle, elle n’est pas gratuite et a des répercutions évidentes sur les personnages.

En parlant de fidélité envers le roman, il y a aussi une fidélité envers le premier film. En réalité, l’équipe artistique  a parfaitement réussit sa transition vers la suite de la saga en enrichissant les visuels grandement tout en conservant les bases du précèdent opus. Je parle des décors carrément époustouflants et jamais vus (notamment l’arène qui laisse bouche bée), des costumes somptueux et largement au-dessus du premier film en terme de créativité et de qualité, et même des effets spéciaux impeccables et impressionnants. Il y a un aspect que j'aime particulièrement dans cette saga, il s'agit de la présence de deux univers totalement différents au sein d'un même monde, de deux ambiances diamétralement opposées dans un même film. Le réalisateur parvient parfaitement à passer du Capitole aux districts et à conjuguer les scènes de grande envergure et les scènes intimistes en donnant à chacunes l'importance qui leur est due. Le film est parfait visuellement, il n’y a pas à dire.

Après le scénario et le visuel, un autre élément du film est très appréciable et louable : le jeu d’acteurs. C’est une fierté pour un fan d’avoir autant d’acteurs reconnus qui jouent dans l’adaptation : Donald Sutherland, Woody Harrelson, Jeffrey Wright et bien sûr Philip Seymour Hoffman.  Mais aussi Elizabeth Banks, Sam Claflin et Jena Malone qui interprètent des personnages secondaires avec beaucoup de vérité et de justesse. Là est aussi l’un des points forts de l’adaptation : les personnages secondaires ne sont ni réduits ni superficiels mais sont bel et bien présents, développés à l’écran et prennent de l’importance.  Bien évidemment, n’oublions pas Jennifer Lawrence qui remplie toutes les conditions du rôle principal à la perfection (et dépasse même ce que l'on est habitué de voir dans des blockbusters), elle prouve encore une fois son talent. Le choix de casting que les fans chérissent le plus est assurément celui-ci.
Le moment où tous ces éléments se rencontrent est la partie proche du grand final. J’avais déjà était impressionné par cette partie lors de la lecture du roman et j’attendais avec impatience de le voir en images. A partir du moment où le câble conducteur d’électricité est déroulé par Katniss et Johanna, moment où tout dérape et mène au feu d’artifice. Francis Lawrence a extrêmement bien orchestré cette montée en pression qui finit en apothéose. J’avais hâte que les personnes n’ayant pas lu le roman découvrent cette scène époustouflante.

Hunger Games l’Embrasement est à coup sûr la meilleure adaptation de roman young adult qu’on est vu, question de profondeur et de qualité. Il en met plein les yeux tout en apportant une bonne part de réflexion. Ayant adoré le livre, il aurait été affreux que l’adaptation soit une daube heureusement c’est tout le contraire. La preuve : le film est le plus gros succès de 2013 aux Etats-Unis. Milles bravos ! Y a de quoi être encore plus impatient à l’idée de découvrir La Révolte ! Voici d'ailleurs le premier visuel officiel de la partie 1 de cette suite divisée en deux films :
NB : Qu'avez pensé du deuxième volet de Hunger Games ? Avis favorables ou défavorables, n'hésitez pas à laisser des commentaires.
                                                                                                                                                     Mathias

dimanche 5 janvier 2014

Avis sur des films en vrac : Snowpiercer et Carrie - La vengeance

   Je vous souhaite avant tout une bonne année 2014 ! Bonne santé, bonne réussite et plein de bonheur. La fin d'année 2013 a été chargée, je n'ai pas pour autant abandonné les salles obscures du Kinépolis et il est temps de rendre les comptes. Voici alors mes avis sur deux films sur lesquels je ne vais pas insister, d'autres avis de films arriveront prochainement. Il s'agit de Snowpiercer, le Transperceneige sorti le 30 octobre (oui, ca fait un baille) et de Carrie, la vengeance (ou pas) sorti le 4 décembre.



 
 
L’on peut dire énormément de choses à propos du Transperceneige, des choses sûrement favorables. Globalement, l’on peut simplement affirmer que c’est un très bon film de science-fiction avec un scénario crédible, des thèmes universels, des personnages uniques en leur genre correctement interprétés (avec une mention spéciale pour Tilda Swinton). Question scénario, la fin du film est  inattendue et bienvenue puisqu’elle interroge sur le rôle des personnages (le Bien/le Mal). J’insiste aussi sur les décors. Le train, dans lequel se déroule l’intégralité du film, contient des compartiments tous complètement différents des autres. C’est une réussite rien que pour cette mise en scène impressionnante. Il est véritablement passionnant de « wagabonder »  dans un seul sens, toujours plus profondément dans le train au fil des minutes. J’apprécie également la manière de filmer du réalisateur et l’authenticité que cela amène dans ses scènes.
 
 
 
 
 
La raison de ma venue au cinéma, le 4 janvier, était la curiosité. Carrie la vengeance, n’a rien de vengeur puisqu’il s’agit d’un remake, une nouvelle adaptation du roman de Stephen King qui intrigue apparemment beaucoup les cinéastes. Sachant cela, j’étais curieux de voir ce qui allait passer derrière Brian de Palma. Je m’attendais à ne pas être enchanté mais j’ai persisté. Résultat : ma déception anticipée s’est vérifiée. Cette Carrie a bien perdu en authenticité ! Le film est beaucoup trop américain et l’œuvre en devient un film pour ados. J’ai été déçu en voyant la perte de l’ambiance angoissante et malsaine ressentie dans Carrie au bal du Diable et en voyant des personnages sans trop d'intérêt et banalisés. Le personnage de Carrie devient trop plat. Autant la Carrie de Spacek m’avait traumatisé, autant celle-ci ne m’a pas fait ressentir grand-chose. Il aurait été préférable que ce film soit un téléfilm. Dommage.
                                                                                                                                            Mathias