samedi 16 novembre 2013

Compte-rendu de l'Avant-première de Hunger Games : L'Embrasement au Grand Rex


   Hier avait lieu l’Avant-première officielle française de Hunger Games : L’Embrasement au Grand Rex à Paris comme je vous l’avez annoncé. Pour les fans n’ayant pas pu s’y rendre, voici mon compte-rendu de cette soirée…incroyable.
 
 

Nous sommes arrivés sur le lieu autour de 16 h 15. Une masse de fans était déjà présente le long du Tapis Rouge. Nous nous sommes alors séparés en deux groupes : certains faisaient la queue pour les places dans le cinéma (les adultes) alors que les autres intégraient la foule du Tapis Rouge (moi et ma sœur). L’arrivée des acteurs était planifiée à 20 h, il ne restait plus qu’à patienter quatre heures. Quatre heures debout, serrés, dans le froid. J’ai du mal à me rendre compte de ce qu’on a vécu. Le Tapis Rouge est un vrai calvaire mais une expérience à faire au moins une fois dans sa vie.

Au fil des heures on voyait affluer les fans et les journalistes tandis que le cinéma ouvrait ses portes pour prendre place dans la salle. La présence de certains journalistes star commençait déjà à susciter l’émoie auprès des fans. Jusqu’à l’arrivée de l’équipe du film où tout explosa.
 
 
Heureusement pour nos membres, les acteurs arrivèrent quasiment à l’heure, sauf que nos membres n’avaient pas encore vu le pire ! A ce moment les cris fusaient, les appareils photos surgissaient de la foule et les corps se serraient. Je me suis retrouvé les bras en l’air -dans une main le roman, dans l’autre mon I Pod Touch-  sur la pointe des pieds faute de place pour poser les talons en essayant d’apercevoir quel invité arrivait. Elizabeth Banks arriva la première mais était toujours loin de nous. Nous sommes tous restés ainsi en suspension en attendant qu’elle approche. Même avec uniquement  deux personnes entre moi et les acteurs, il était difficile de voir. Francis Lawrence, le réalisateur, Nina Jacobson, la productrice, Liam Hemsworth et Josh Hutcherson arrivaient par la suite en signant généreusement des autographes et en prenant des photos avec les fans les plus chanceux. Jennifer Lawrence arriva en dernier ce qui équivalait au summum de l’hystérie. L’équipe du film alternait interviews et autographes. J’ai eu le grand bonheur de recevoir les signatures de trois d’entres eux sur mon livre : Elizabeth, Francis et Josh ! Malheureusement je n’ai pas reçu celui de ma favorite. Le passage de Jennifer marquait le final du Tapis Rouge.

Rapidement, nous nous sommes éclipsés pour rejoindre nos places dans la salle où les acteurs allaient bientôt paraître et le film tant attendu commencer. Vers 20 h 30-21 h nous sommes entrés dans le Grand Rex, nous sommes montés à l’étage balcon où l’on nous a prit nos appareils photos et nos portables. Sécurité de la projection oblige. Nous entendions  les fans crier dans la salle. Hâtés, nous y sommes entrés, rejoignant ainsi nos parents et notre tante qui avaient gardé nos sièges. La salle était immense et à la décoration magnifique, le nombre de spectateurs  était impressionnant. Une fois que toutes les personnes étaient entrées, l’équipe du film fit son apparition sous les cris et les applaudissements des fans au maximum de l’excitation ! Sur scène, ils ont échangé quelques mots avec Nikos Aliagas. Jennifer et Josh se chamaillaient (comme d’habitude) et ce dernier s’est essayé au français. L’équipe est alors repartie sous une nouvelle nuée d’acclamations. C’était un grand moment entre fans heureux d’avoir vu les acteurs sur scène et excités par la toute proche projection du film. Les lumières se sont éteintes et le film a commencé… 

L’ambiance générale de la salle était incroyable. Les applaudissements, les rires décomplexés durant le film ont fait de cette projection un moment unique. Les 2 h 26 de film ont été un pur moment de bonheur. Je posterai par la suite mon avis sur le film.

Cette Avant-première a été comme un rêve. En quittant Paris vers 1 h du matin et même le lendemain, j’avais l’impression d’avoir rêvé. Que tout cela n’avait été qu’imaginé. Mais non, mes photos et autographes sont bien là. Et ce rêve est en fait un souvenir. Un souvenir inoubliable.
Mathias
 Ajout du vendredi 22 novembre :
 Cela fait une semaine... Il y a comme un goût de nostalgie. Voici alors quelques vidéos filmées vendredi dernier pendant le rush du Tapis Rouge. On y retrouve Elizabeth Banks, Liam Hemsworth, Josh Hutcherson, Francis Lawrence et Jennifer Lawrence signant des autographes tout près de nous comme vous pouvez le constater. Excusez les cris et la shaky cam : c'était la jungle ! Vous devez sûrement comprendre.
 
 
 
 
Malgré la mauvaise qualité des vidéos (due au passage sur Blogger), on peut voir trois des membres de l'équipe du film signer mon livre. J'ai eu du mal à filmer correctement Jennifer Lawrence : moment de panique collectif... C'est étrange de voir les acteurs en réalité, on a comme l'impression de les voir toujours depuis son écran. Je conseille à ceux qui n'ont pas eu l'occasion de voir des acteurs autrement que sur un écran de participer à ce genre d'évènement. Pour ma part, je compte bien réitérer ! 
Mathias


vendredi 1 novembre 2013

L'avis sur le film : Gravity

   Ce vendredi 25 au soir,  je l’attendais avec impatience. Il marquait le début des vacances. Mais surtout, c’était la découverte de Gravity,  qui a tellement fait parler de lui que je ne pouvais pas attendre un jour de plus. Il fallait que je le voie, voir ce que j’avais raté jusque là. Pendant et après, c’était évident : c’est un chef-d’œuvre.

 
 
 
 Un élément qui m’a énormément plu est que Gravity n’est  qu’1h30 dans la vie du docteur Ryan Stone. Il n’y a pas de sauts dans le temps, tout se déroule continuellement. Et pourtant c’est une leçon de vie. C’est une femme abattue par la vie qui décide de lutter pour vivre. Ou plutôt de renaître. Ryan peut soit mourir, soit naître, son aventure dans l’espace la mène à l’un ou à l’autre. Sandra Bullock a parfaitement interprété ce rôle tragique, genre où l'on n'a pas l'habitude de la voir.

Il faut se le dire, le scénario n’est pas bien compliqué, certaines personnes de ma famille s’attendaient à plus, mais il me suffit. Il m'a suffit à vivre une expérience singulière. J'ai tendance à apporter beaucoup d'importance au scénario mais dans ce cas, il y a quelque chose de spécial qui va au-delà de la question du scénario. C'est l'ensemble qui est bluffant. C’est ainsi que m’a semblé ce film : réaliste et pourtant magique, minimaliste et pourtant grandiose. Gravity, c’est la vérité, il n’y a pas de mensonges. Alfonso Cuaron ne trompe pas le spectateur, il ne le prend pas pour un ignorant. J’ai trouvé ce film frais. Entre autres parce que, contrairement à ces derniers temps c’est un film sur l’espace, mais pas une science-fiction.

Bien sûr, les effets spéciaux et la musique ne m’ont pas laissé indifférent. Pour vous dire, la bande-annonce m’avait déjà comblé de ce côté-là. On en prend plein la figure, littéralement (merci la 3D). On entend la musique qui commence à prendre de l’ampleur,  des déchets spatiaux filent à une vitesse impressionnante. De plus en plus défilent. La musique arrive à son climax et là tout explose. Les engins en gravitation font des feux d’artifices autour de Sandra Bullock en panique. La musique vrille… Et le rythme cardiaque s’accélère à coup sûr. C’est vraiment bien fait. Les silences et les bruits assourdissants s’alternent de la même manière que le vide et les explosions. C’est du grand divertissement.

Je pense vous l’avoir déjà déclaré : j’apprécie beaucoup les symboles et les métaphores. Gravity est un film plein de métaphores. Le réalisateur l’avait, à l’origine, pensé comme une œuvre métaphorique et ça se sent. Et ca me plaît ! C’est ce qui fait la subtilité du film et ce qui invite à la réflexion. On pense à la scène dite du « ouaf ouaf » qui a fait rire timidement certains mais m’a  presque fait pleuré. Je l’ai compris comme le cri du loup solitaire séparé de sa meute qu’est le professeur Stone. Chacun la perçoit comme il le veut. Je pense d’autant plus à la fin du film. (Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas spoiler Gravity !) Cette fin est magnifiquement bien tournée et mise en scène. C’est tellement beau et authentique. Tout est là. C’est l’une des plus belles fins de films que j’ai vu. Si ce n’est la plus belle. C’est du cinéma, ca !

En résumé, Gravity est un film qu’il ne faut absolument pas rater. La presse vous l’avait sûrement déjà communiqué. On entre dans le film jusqu’à ce qu’il se termine, mais on n’en sort pas réellement. Si vous rêvez d’aller dans l’espace, allez voir ce film immersif et en 3D bien sûr. Gravity est un parfait équilibre entre réalisme, réflexion et divertissement. Ave Alfonso Cuaron. Pour vous persuader davantage, je compte retourner le voir bientôt et je pense ne jamais m’en lasser. Voici la bande-annonce, quelques minutes qui vont vous couper le souffle. ;)
 
 
 

NB : Si quelques-uns d’entre vous l’ont vu aussi, j’attends vos avis ! Laisser des commentaires, impérativement. Si quelques-uns d’entre vous ne l’ont pas encore vu, courrez !

                                                                                                                             Mathias

Avis sur des films en vrac : Riddick et Prisoners

   Voici, en tir groupé, les avis abrégés de deux films que j'ai vu au cinéma il y a quelques temps mais sur lesquels je n'avait pas encore donné mon avis. Il s'agit de Riddick (sorti le 18 septembre) et de Prisoners (sorti le 9 octobre).



 
 
Je sais que je serais cruel en disant que ce film est « inutile ». C’est pourquoi je préfère dire qu’il est passable. Je m’explique : ce troisième volet n’apporte rien aux deux précédents. Face aux décors désertiques, j’imaginais trop aisément l’acteur devant le fond vert… D’accord, il y a de l’action, de l’humour mais il manque quelque chose. J’ai l’impression que le film n’avait pas de but,  que ca a été ce scénario mais que ca aurait pu très bien en être un autre. Ou alors je n’ai pas compris. 




 
 
C’est un thriller à la hauteur du genre, travaillé, complexe, et intrigant. Il y a des retournements de situations, d'accord, mais ce n’est pas l’atout majeur du film. C’est bien plus la distinction entre le Bien et le Mal qui se fait très faible. Le film a sa propre façon de mener l’histoire, différente de ce qu’on peut voir habituellement. Hugh Jackman est génial dans ce film. (J’ai un petit souci par contre avec les multiples fixettes sur des troncs d’arbres et les Croix.) Prisoners est un très bon film à voir absolument, pour ne pas être paumé aux Oscars.
 
 NB : Et vous qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à partager vos commentaires.
                                                                                                                                                                     Mathias



vendredi 11 octobre 2013

Premiers croquis d'Architecture

   Je suis toujours vivant. Ou plutôt, j'ai survécu. J'ai survécu à la reprise des cours, et à son rythme imposé...  Le temps pour m'occuper du blog m'a un peu manqué. Je sais, ce n'est pas une très bonne excuse. Ca faisait presque un mois que je n'avais rien posté. Rien. C'est triste un blog à l'abandon. C'est pourquoi je me suis empressé de re-poster un nouveau message dès que possible. Et, comme promis: des dessins !



 
 


 

 



   Voici donc des croquis d'architecture. Une catégorie de dessins que je n'avais que très peu expérimenté, et jamais posté. C'est du tout neuf ! Pour préciser : la plupart a été réalisé dans des conditions difficiles... Soit debout dans la rue, soit adossé à un mur, soit assis en tailleur dans l'herbe sous la pluie. Et les traits sont tous à main levée !


                                                                                                                                                      Mathias

dimanche 15 septembre 2013

Marque-page à la dernière : Des souris et des hommes de John Steinbeck

Mon résumé (cette fois-ci, ce n'est pas moi qui l'ai rédigé):
 
  George et Lennie, deux amis, errent sur les routes de Californie. George protège et canalise Lennie, une âme d’enfant dans un corps de géant. Lennie est en effet un colosse tiraillé entre sa passion - caresser les choses douces – et sa force incontrôlable. Animés par le rêve de posséder leur propre exploitation, ils travaillent comme journaliers, de ranch en ranch. L’amitié qui les lie est pure et solide, mais ne suffit pas à les protéger de la maladresse de Lennie. Une maladresse presque poétique, qui les conduit à changer sans cesse de travail, et qui laisse poindre à l’horizon un drame sans égal.
 
 
 

 
Mon bilan de lecture :
   Le personnage le plus marquant, même si c’est l’amitié des deux protagonistes qui est au centre de l’intrigue, est Lennie. Il donne tous son sens au roman. Il n’y a pas seulement la description de sa personnalité qui frappe mais on ressent bien que tout repose sur lui. Avec Lennie, il ne faut pas se fier aux apparences. Il a le physique d’un colosse et le mental d’un enfant de  5 ans.  Ca peut paraître comique de dire cela et faire rire certains mais, en lisant Des souris et des hommes, on est bien loin du comique. On ressent de la compassion, puis de la haine envers Lennie pour la même raison : son comportement d’enfant. Mais finalement, c’est George, son fidèle ami qui nous montre la meilleure façon d’appréhender le comportement de Lennie. C’est en quelques sortes George qui détient la vérité.
Le rapport entre les deux personnages est phénoménal : ils n’ont rien en commun mais ne se lâchent pas pour autant. L’élément qui les lie est un rêve, un paradis, une terre qu’ils se sont promis. Lennie ne cesse de vouloir qu’on lui répète ce qui les attend dans ce futur paradis sur Terre et George se charge de le faire pour s’assurer que son camarade prenne conscience de l’enjeu de se comporter correctement. Steinbeck a imaginé une amitié comme aucune autre où deux hommes ont fait une sorte de contrat sans obligation mais que chacun tente de tenir. Jusqu’à ce que l’un d’eux faille… En tant que lecteurs, on craint terriblement  ce moment où leur chemin va devoir se séparer.
Ce duo a une dimension universelle, le genre dont on se souvient longtemps. Et pourtant, le texte ne comporte que 150 pages, ce qui est court pour un roman. Ca m’a plutôt fait penser à une nouvelle, en réalité. Il n’y a que très peu de lieux différents où les personnages évoluent : la forêt, le dortoir, l’écurie et la chambre de Crooks, le palefrenier. Le reste des lieux n’est qu’énoncé. Les scènes à ces endroits sont particulièrement plaisantes à lire. C’est comme si Des souris et des hommes n’était qu’un extrait et que nous connaissions les évènements antérieurs au début du roman. On ne ressent pas vraiment la courte durée du récit avant d’avoir découvert le nombre de pages. Le fait est que tout semble immédiatement familier, ce qui rend la lecture très fluide. John Steinbeck propose des dialogues géniaux, une intrigue simple et efficace.  C’est court, bref. C’est du concentré. Un mot suffit à qualifier ce roman : « fort ».
150 pages. Il n’y a pas de quoi décourager les plus fainéants. Lire Des souris et des hommes vaut vraiment le coup. J’avais choisi de lire ce roman après avoir lu de nombreux avis plus que positifs. Je leur donne amplement raison comme vous venez de le découvrir. J’espère être parvenu à vous donner l’envie d’expérimenter… Bonne lecture !
NB : Voilà pour le deuxième roman que je m’étais fixé de lire pendant les vacances. J’ai finalement réussi  à m’y tenir étant donné que je ne reprends les cours que demain. Prochaine étape: écrire moins et poster de nouveaux dessins.
                                                                                                                                                                  Mathias

vendredi 6 septembre 2013

Marque-page à la dernière : Sa Majesté des Mouches de William Golding


Mon résumé :
   Un avion se scratche au beau milieu d’une île déserte perdue dans le Pacifique. Tous les adultes décèdent lors de l’accident, ne restent que les enfants. Isolés et livrés à eux-mêmes,  ils  mettent en place une organisation : un chef est élu, les tâches à accomplir fixées,…  Ce grand nombre de gosses (dont l’âge ne dépasse pas celui de l’adolescence) tente à la fois de rester uni et de survivre en attendant un  sauvetage certes peu probable. Mais, au fil des semaines, les idées divergent et l’ordre établit décline. Au moment où Jack décide de s’affranchir de Ralph, le chef d’origine, tout dégénère…
 
 
 
Mon bilan de lecture :
   Ce qui se dégage de Sa Majesté des Mouches est un réalisme perturbant. On découvre des enfants comme on ne les avait jamais lus. Ici, ils ne sont pas si innocents que ça ; en tout cas leur comportement prouve que non. En même temps, j’ai ressenti comme si l’île les avait envoûtés, comme s’ils n’avaient pas vraiment conscience… Mais en réalité, cette impression vient surement du fait qu’il n' est pas habituel de voir des enfants se comporter ainsi. Telle est la force du roman: on se perd entre réalisme et imagination de l'auteur. Jusqu'à ce que la vivacité des enfants prenne de court cette interrogation.

L’histoire se déroule sans adultes. Sans leur présence, les enfants sont libres de s’affranchir de toutes les commodités de la société : ils n’ont qu’à faire un choix. Devenir des sauvages. Ou chercher à être sauvés pour retrouver leur chez-eux. Lorsque les idées divergent, le conflit s’installe très rapidement. Certains enfants sont vraiment cruels et injustes. C’est insurgeant la façon dont ils peuvent se montrer mauvais les uns envers les autres. (Il n’y a pas forcément lieu de lire le roman pour s’en rendre compte, en y réfléchissant bien.) Porcinet, un des enfants particulièrement rondelet, va en faire les frais. Le temps va les mener jusqu’au pire: le meurtre. Ces moments sont captivants, l’envie nous démange de faire irruption dans l’histoire pour régler le compte à l’ordure en question.

Le suspense est souvent roi. William Golding sait faire monter la pression à merveille. On sent que tout peut basculer d’un moment à l’autre. C’est pourquoi on est sûr de rien : n’importe quoi peut arriver, et à n’importe qui, y compris les personnages principaux. Nous nous attachons à eux sans vraiment le faire car nous avons peur de devoir poursuivre la lecture sans leur présence. Nous nous identifions énormément à Ralph, tout en s'imaginant soi-même sur cette île. En pensant à ce que nous y ferions.

Malgré ces points positifs, j'ai souvent eu des soucis de compréhension qui rendent le texte peu clair. D’abord parce que Golding ne précise pas très clairement qui parle. Il enchaîne les répliques sans indiquer  quel personnage prononce laquelle. C’est assez perturbant, et même en relisant plusieurs fois le passage, il m’arrive de ne pas bien comprendre. Ensuite, sa description des lieux est complexe. C’est précisément ce qui m’a causé le plus de mal. Je cite : « La plage s’interrompait brusquement devant le carré massif d’un vaste plateau de granit rose que formait le paysage à cet endroit. Il se frayait un passage d’autorité à travers la forêt et la terrasse, le sable et le lagon, pour former une jetée surélevée d’environ un mètre de haut. » Ces descriptions sont soit trop métaphoriques, soit trop floues. (Et ce n’est pas la plus corsée) Ou bien suis-je trop idiot pour comprendre le génie littéraire de William Golding ?

En résumé, c’est un excellent et pertinent roman qui change clairement des autres dans son approche. C’est un choc  à la hauteur de sa réputation. Je confie malgré tout que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été une lecture plus marquante pour moi. Il y a une montagne de choses à dire sur ce texte et beaucoup d’analyses à apporter, mais je vous laisse ce loisir. D’après Stephen King dans la préface du roman de cette édition, ceux qui ont le plaisir de lire Sa Majesté des Mouches pour la première fois sont des « veinards ». J’ai été un « veinard ». A vous de l’être à votre tour.
                                                                                                                                                               Mathias

NB: Le nom de la rubrique "Marque-page à la dernière" pose peut-être problème à certains... J'avoue que ce n'est pas vraiment clair ;) En fait, ca signifie "Marque-page à la dernière...page". Généralement, on place un marque-page à l'endroit où on s'est arrêté. Lorsque je suis arrivé à la fin, je place mon marque-page à la dernière page. En gros, ca signifie que j'ai terminé de lire ce livre et ainsi je vous fait mon petit bilan. Ca signifie aussi que c'est le dernier bouquin que j'ai lu. Voilà tout.

lundi 2 septembre 2013

L'avis sur le film : American Nightmare (The Purge)


   De retour d’Espagne, j’ai repris les bonnes habitudes. Si aller au cinéma en est une. Pour autant, j’ai eu envie de nouveauté et mon choix de film s’est porté sur… American Nightmare (The Purge). Ce n’est pas ma sœur qui m’y a poussé mais bel et bien mon désir de suspense, d’angoisse et de sang froid. Après tout, la Purge sert à ca : extérioriser sa haine et son agressivité. N’ayez pas peur, vous allez comprendre.


 
 
Ressortir d’un film de «peur » sans être déçu  devient extrêmement rare. Autant vous dire que lorsque ce n’est pas le cas alors le pari est réussi. Je n’ai pas été déçu.

Ce qui convainc le plus le spectateur dans American Nightmare est l’idée de base. Une seule fois dans l’année : une nuit, le crime est légal aux Etats-Unis. Cette nuit est connue sous le nom de Purge Annuelle.  Ce sont ces quelques phrases qui  accrochent notre attention. Mais au-delà d’être simplement intrigant, cela devient intéressant parce qu’on ne nous balance pas l’info à la figure en nous forçant de la gober. On nous montre tous les aspects de cette situation : la majorité des personnes tuées au cours de cette nuit sont des SDF, ce qui explique un taux de chômage de 1% et une criminalité (hors Purge) au plus bas. La Purge permet aussi aux citoyens de libérer la haine en eux et ainsi d’obtenir une stabilité psychologique, etc. Le scénario est convainquant au possible. C’est un tour de force puisque cette idée est complètement inédite : pour une première, c’est très bien pensé.
Aussi, il est original que les « méchants » de l’histoire soient les membres de la haute classe américaine. La jeunesse dorée.  Les proprets deviennent les tortionnaires, pour une raison : le carnage est légal. On ne différencie plus correctement le Bien du Mal. Cette nuit semble bouleverser totalement les personnalités. Il y a un aspect schizophrénique qui perturbe davantage et on imagine mal le retour à la réalité une fois le soleil levé.

Cependant, le déroulement des choses m’a semblé parfois  prévisible. Surtout dans la partie du film qui précède la Purge, on souligne un peu trop aisément les éléments qui vont se retrouver  importants lorsque les choses vont mal tourner. On se dit : « Ah ! Ca, ca va poser problème »  à plusieurs reprises. Mais heureusement, d’autres intrigues s’ajoutent au fur et à mesure ce qui suffit à surprendre le spectateur jusqu’au final.
En bref, American Nightmare est un film que je n’ai pas regretté être allé voir. Au contraire, c’est le genre de film dont on parle en sortant de la salle de cinéma jusqu’à chez soi. L’ambiance glaciale, les fameux masques et l’aspect pervers des personnages devraient satisfaire les amateurs du genre. Pour preuve, je ne suis pas un de ces fervents amateurs et j’ai tout de même aimé.
De quoi vous persuader, après les mots, voici les frissons que procurent les images :


 

NB: Si certains d'entre vous l'ont vu, n'hésitez pas à partager votre ressenti.
                                                                                                                                                 Mathias

 

Second fanart de Katniss Everdeen

   Voici ce que j'ai dessiné lorsque j'étais sur mon lieu de vacances. C'est la seule chose qui m'ait réellement inspiré.




J'ai réalisé une sorte de combo des différents symboles que l'on retrouve dans Hunger Games. C'est-à-dire autour de Katniss, symbole de la rébellion. Je suis particulièrement fier de ce dessin.

NB: J'aimerais que les fans de la saga me donnent leur avis. On attend comme on peut la sortie de L'Embrasement.
                                                                                                                                                 Mathias

Rentrée

   Je suis de retour de vacances. Il y a quelques semaines j'avais présenté ce que j'y ferais. En fait, je n'ai pas eu le temps de lire les deux livres énoncés ( même pas terminé le premier). Je n'ai pas pris de photos ( j'ai pas d'appareil). Je n'ai réalisé qu'un seul dessin (aucune excuse)... Mais pas d'inquiétude, je rattrape le temps !
                                                                                                                                                    Mathias

vendredi 2 août 2013

Mise en pause de Saihtam's Netbook

   Voilà tout : je pars en vacances ! Cela va durer environ 3 semaines, des semaines sans ordinateur ni de connexion à internet pendant lesquelles le blog va rester vide. Vide de nouveautés. Les posts précédents sont toujours là évidemment, vous pouvez y re-jeter un œil. Mis à part le départ en vacances, le retour va surement être chargé en nouveautés : dessins neufs, photos, autres livres lus, etc. Pour info, j'emporte avec moi ces deux livres : Sa majesté des mouches de William Golding et Des souris et des hommes de John Steinbeck. Je persiste dans la lignée de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, on verra bien ce que ca va donner. Bonnes vacances !
                                                                                                                                                     Mathias

Nouveaux dessins d'inspiration (n°3 et n°4)




   Je reste dans l'esprit des monstres en vous présentant ces deux créatures issues de mon imagination. Elles sont largement inspirées de créatures déjà connues... Ce sont les premiers dessins en couleur que je poste. Qu'en pensez-vous ?
                                                                                                                                               Mathias

L'avis sur le film d'animation : Monstres Academy


   Cette fois-ci, je suis allé au cinéma une après-midi. Cette fois-ci, je suis allé voir un film d’animation. Cette fois-ci, je me suis installé parmi des enfants. C’était Monstres  Academy et voici ce que j’ai ressenti :
 
 
 
 J’ai trouvé ca C-O-O-L ! Il me tardait de voir cette fameuse suite de Monstres & Cie. J’ai finalement embarqué ma sœur jusqu’au Kinepolis mercredi après-midi. En entrant dans la salle 16, on se dit : que fait-on ici ? Que des enfants. Avec leur accompagnateur. Immédiatement, ma sœur joue l’enfant et moi l’adulte. Et pourtant, un groupe de 4 adultes débarque, s’installe et nous rassure aussitôt. Ils ont l’air cool ces adultes qui vont voir Monstres Academy un mercredi à 14 h, ou bien ils se sont juste trompés de salle… Ce n’est pas la première fois que je vais voir un dessin animé au cinéma mais c’est toujours aussi cocasse.

Ce film est à la hauteur de ce que l’on peut espérer.  L’enjeu était grand puisqu’il est difficile de faire mieux que Monstres & Cie, devenu culte. Ce film ne dépasse pas le précédent mais se situe à peu près au même niveau. Ce qui veut dire que pour moi le pari est réussi : c’est un bon film d’animation dans la continuité du précédent.

Au cas où cela aurait échappé à certains, Monstres Academy raconte la jeunesse des deux monstres principaux de Monstres & Cie. Dans ce dernier, on entre pleinement dans l’atmosphère de l’entreprise ;  et dans le second, on se plonge entièrement dans l’atmosphère de l’école. Ca fait rêver : le campus « Montres Université » est magnifique avec son herbe ultra verte, ses pavés, ses clubs d’activités, ses élèves passionnés etc. On oublie l’espace d’un instant que ce n’est pas du tout ce à quoi, nous étudiants, sommes habitués ! On découvre un idéal. Un idéal avec des monstres pourtant. C’est ça qui est  génialissime.

On a une multitude de monstres de tous âges : de petits,  jusqu’à adultes en passant par les ados.  Les créateurs ont dû s’éclater à inventer tous ces personnages hors du commun.  Grâce à ça, l’esthétique du film est impeccable et amusante.

L’histoire n’est pas seulement belle ou drôle mais aussi intéressante. Il s’agit d’un certain Bob Razowski qui va tout faire pour atteindre son rêve : devenir Terreur d’élite.  En effet, il se donne pleinement dans ses études.  A côté de ça, d’autres monstres, dont Sulli,  sont doués naturellement. Toutes les portes s’ouvrent à eux sans qu’ils n’aient levé le petit doigt. Bob va alors soulever des montagnes pour parvenir à ce qu’il attend depuis toujours. Par « soulever des montagnes » j’entends participer aux Jeux de la Peur avec une équipe de monstres rejetés par leurs camarades.  C’est une trame intéressante qui n’est pas sans me rappeler  mon expérience de l’école. Bref, moi je suis là en train de faire des liens et je me demande ce que les enfants peuvent bien comprendre au film … 

Au final, c’est un film d’animation cool, génial, au risque de répéter les mêmes adjectifs indéfiniment. Pour les fans de Disney, de Pixar et de Monstres & Cie, ne réfléchissez pas  trop longtemps avant de le voir.  J’ai tout simplement adoré, notamment la scène d’action finale où l’on s’approchait vraiment de « La Peur ». Il y a, en fait, une double fin. La première paraît trop facile jusqu’à ce qu’on découvre qu’heureusement ce n’est pas la toute fin. Mention spéciale pour toutes les écritures dans le film qui étaient directement traduites en français.
 
 

 NB : Cela tente-il quelqu’un ? Quelqu’un s’est-il déjà laissé tenter et qu’en a-t-il pensé ? Laissez vos commentaires.
                                                                                                                                       Mathias

jeudi 1 août 2013

Reproductions de cases de la B.D. Magasin Général

Je n'avais pas posté de dessins depuis un bout de temps...Pour atténuer votre faim de coups de crayons, en voici 3.


     
 
 
 

   Ce sont, non pas des portraits, ni des dessins d'inspiration mais des reproductions d'images de B.D. Il m'arrive de faire ça lorsque je n'ai ni le courage de me lancer dans un long travail, ni l'inspiration pour créer quoique ce soit.  Ces dessins datent de... 2010 et la B.D. concernée est Magasin Général. Je suis désolé de ressortir des dessins du placard mais j'espère qu'ils vont tout de même vous intéresser. Quoiqu'il en soit, quelle feuille ou quel personnage est votre préféré ?

                                                                                                                                                   Mathias

lundi 29 juillet 2013

L'avis sur le film : Wolverine Le combat de l'Immortel


   Ce samedi, je suis retourné au cinéma. Nous avons choisit d’aller voir le dernier Marvel : Wolverine Le combat de l’Immortel. La bande-annonce m’avait plu et Hugh Jackman est un acteur que je trouve génial, notamment dans ce rôle-ci. Après 2h16 de film, voici ce que j’en ai pensé :
 
 
 
 Le dernier  Marvel que j’avais été voir avant celui-ci était Iron Man 3.Il servait de lancement à la phase 2 et j’avais énormément aimé ce troisième film de la série. Marvel fait décidemment bien les choses.  En effet, j’ai trouvé le scénario de Wolverine Le combat de l’Immortel, tout comme celui d’Iron Man 3, assez réfléchi. Le scénario étant l’élément primordial d’un film selon moi, j’ai trouvé celui-ci réussi.

Pour moi, le premier grand atout de ce film est le lieu où se déroule l’action : le Japon. Au bout de 10 minutes, Logan se retrouve embarqué par une messagère aux cheveux rouges direction Tokyo. On découvre alors tout ce que l’on connaît sur cette ville si particulière : les tours, les lumières dans toutes les directions, les japonais … Tao Okamoto, Rila Fukushima, Hiroyuki Sanada, etc. autant d’acteurs asiatiques qui partagent l’affiche avec Hugh Jackman.  On plonge vraiment dans la culture japonaise avec les samouraïs, les sabres, les fresques, la question de l’honneur ! J’ai appris au moins deux choses grâce à Wolverine Le combat de l’Immortel : cela porte malheur de planter les baguettes « chinoises » à la verticale ; et l’une des particularités du sabre est que l’on doit le manier avec les deux mains sur le manche. En fait, c’est assez surprenant de suivre ce personnage dans cet environnement.  C’est ce qui rend un film Marvel original et intéressant.

 J’ai beaucoup apprécié les différents personnages également. Il n’y a pas qu’un unique héros mais une plus large palette de caractères intéressants.  La messagère dont je parle précédemment s’appelle Yukio. Elle sert d’animal de compagnie à Mariko, la petite fille d’un riche homme d’affaires japonais dont le destin est lié à celui de Logan. Elle sait très bien se battre ce qui offre des scènes de combat passionnantes. C’est une mutante dotée d’un pouvoir étrange. Le personnage de Mariko me plaît aussi puisqu’il s’agit d’une femme  étouffée par le pouvoir de sa famille qui paraît si fragile mais sait tout de même manier le couteau. Petite pensée également pour La Vipère, une troisième mutante malfaisante et…toxique.

Il y a de l’action en continu, avec certes,  une interruption au milieu du film où la tension redescend sans que ce ne soit trop gênant pour autant.  J’ai bien aimé l’idée que Wolverine doivent protéger une jeune femme source d’intéressement : Mariko. Ils doivent sans cesse fuir et se cacher, le genre de trame de film que j’apprécie. Cela m’a plu que le pouvoir du mutant soit remis en question et qu’ainsi il doive agir comme un humain « normal ». Il y a cependant quelques facilités parfois comme lorsque Wolverine s’enfonce la main entre les cotes afin d’extraire une créature électronique, cause de l’affaiblissement de son don de régénération. 

Bref, Wolverine Le combat de l’Immortel est un beau film qui va sans doute ravir les fans de X-Men puisqu’il s’incorpore parfaitement dans la série de films. Pour le coup, les créateurs ont fait un effort pour la chronologie des aventures. J’ai du mal habituellement à comprendre la chronologie parmi tous ces films Marvel qui se croisent et se recoupent. Je vous le conseille et espère que vous ne serez pas déçus. Voici la bande-annonce :
 
 
 
Avez-vous envie d’aller voir ce film ? Si quelqu’un l’a vu, qu’en a-t-il pensé ? N’hésitez surtout pas à laisser des commentaires.

                                                                                                                            Mathias
                                                                                                                            

vendredi 26 juillet 2013

Marque-page à la dernière : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee


Mon résumé :
   Scout, Jem  et Atticus Finch, leur père avocat, vivent dans le comté de Maycomb en Alabama. Les deux enfants, qui mènent le récit, racontent leur expérience de l’école, les aventures de vacances et leurs plans pour parvenir à déloger Boo Radley de sa maison d’où il ne sort absolument jamais. Ainsi que les punissions qui s’ensuivent.  Scout s’en prend à n’importe qui critique son sage et vieux père qui défend Tom Robinson, un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Le fait qu’un Blanc puisse défendre un Noir dérange dans le comté et va causer beaucoup de problèmes à la famille. Scout ne se laisse pas faire mais quelqu’un pourrait régler ses comptes…




Mon bilan de lecture :
   Il y a une atmosphère unique qui se dégage de ce roman. On se plonge dans l’histoire et on se retrouve au beau milieu de cette rue où tout arrive et où on se sent pourtant si bien. Il s’agit d’une ambiance calme, sereine et mélancolique malgré les drames, les conflits et la drôlerie des enfants.  Seuls les chapitres qui décrivent le jugement de Tom Robinson sont différents : c’est-à-dire plus froids et catégoriques. J’ai l’impression d’avoir vraiment connu chacun des personnages, de faire partie de la famille Finch, comme si j’avais vécu une autre vie. Ca paraît très largement exagéré mais c’est réellement ce que j’ai ressenti en lisant ce roman.  

Il y a aussi autre chose qui m’a beaucoup plu : la narration. En fait, on commence à lire les premières pages : « Mon frère Jem allait sur ses treize ans quand il se fit une vilaine fracture au coude mais, aussitôt sa blessure cicatrisée et apaisées ses craintes de ne jamais pouvoir jouer au football, il ne s’en préoccupa plus guère. Son bras gauche en resta un peu plus court que le droit […] »  et on se demande qui est cette personne qui nous raconte ca ! Nous découvrons plus loin dans la lecture qu’il s’agit de Scout, ou plus sérieusement, de Jean Louise Finch ; une fillette qui entre tout juste à l’école. On se rend compte qu’une enfant est notre narratrice, ce qui dénote directement avec le résumé très ennuyeux de la quatrième de couverture… Ce mode de narration m’a d’abord beaucoup surpris puis m’a énormément plu. Cela fait partie de l’originalité du roman. Si Harper Lee n’avait pas écrit de cette manière, l’histoire ne serait pas pareille…

Comme je le disais, ce livre est très drôle et il l’est d’autant plus que l’humour ne semble pas contrôlé. Scout est très attachante (le correcteur automatique persiste à vouloir supprimer le « e » de fin !) et singulière : c’est un garçon manqué qui s’en prend aux garçons, qui portent des salopettes et ne tourne pas sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler. Malgré ça, elle reste innocente tout en s’efforçant de faire croire qu’elle comprend ce que veut dire « viol » pour ne pas paraître faible comme une fille. L’innocence est ce qui rend le roman aussi intéressant. Scout et Jem veulent ne plus l’être mais c’est bien cet élément qui est la clé des problèmes. Leur point de vue dans le monde des adultes auquel ils sont confrontés par le biais de leur père permet à ce dernier de se sortir des pires situations. Il est question de différences sociales,  de racisme envers les Noirs, de peine de mort, de règlement de compte. C’est par cette innocence que ce livre est si « frais » et c’est sans doute pour ça que j’ai adoré cette histoire.

Harper Lee a écrit un roman extraordinaire, qui ressort vraiment du lot. Je ne lis pas ce style de livres habituellement, j’ai tenté et j’ai adoré ! Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est d’ailleurs le premier et le dernier roman de cette auteure. Elle voulait que ses romans soient toujours meilleurs que le précédent… Elle n’a jamais pu dépasser celui-ci.

Je conseille vraiment de lire ce roman. Il y a environ 430 pages. J’avoue qu’à un certain moment il traîne en longueur, ce n'est pas pour les accros à l'action, mais cela ne dure pas et la partie sur le jugement était passionnante tout comme la fin. Ce livre m'a réellement bouleversé, c'est une grande et belle leçon. Pour ces raisons il me plairait de l'adapter au cinéma. A lire, ne serait-ce que pour mieux se respecter les uns les autres.
                                                                                                                                                  Mathias

dimanche 21 juillet 2013

Fanart de Katniss Everdeen (Hunger Games : L'Embrasement)

   Cela fait un long moment depuis l'ouverture de ce blog que j'attendais de pouvoir poster mon fanart de Katniss Everdeen, personnage principal de la série de romans / saga Hunger Games. C'est maintenant chose faite !




    Voici donc mon dessin de Katniss dans le second volet de la saga Hunger Games. J'ai voulu réaliser ce fanart après avoir lu le roman l'été dernier. J'ai littéralement adoré ce tome, tout y est si impressionnant et si rapide, notamment la partie dans l'arène... 

Katniss est ici prête à plonger dans l'eau afin d'atteindre la Corne d'Abondance située au centre d'une arène très particulière à l'occasion des Jeux de l'Expiation. Je me suis beaucoup amusé à dessiner les détails de la combinaison et la fameuse tresse de la Fille du Feu. J'aime beaucoup ce dessin !

Pour le design de la combinaison et du socle, je me suis inspiré des photos du tournage du film L'Embrasement à Hawaii. Film qui sortira au cinéma le 27 novembre. (Quel est l'évènement le plus important ce jour là : la sortie du film ou l'anniversaire de ma sœur ?) J'ai attendu de publier ce fanart en même temps que la deuxième bande-annonce qui est sortie hier soir lors du Comic Con de San Diego. Elle est tellement P-A-R-F-A-I-T-E que je ne pouvais m'empêcher de la faire partager. La voici :






NB: Ca a été une semaine chargée pour les fans de Hunger Games et j'espère que ce dessin va les ravir un peu plus ! N'hésitez surtout pas à laisser des commentaires à propos du dessin et de la bande-annonce notamment pour ceux qui viennent de la découvrir.

                                                                                                                                                Mathias